Racisme et discrimination systémiques

L'inaccessibilité de la majorité des commerces de proximité est un facteur de discrimination, voire de ségrégation, des personnes à mobilité réduite. Notre vieux cadre bâti comporte d'innombrables obstacles, notamment des marches à l'entrée des commerces.

La lutte contre cette iniquité majeure va demander des mesures contraignantes. On ne peut pas se contenter d'incitatifs, comme le programme PAAC déficient, puisque l'aspect financier l'emportera toujours sur le respect des droits de la personne.

Un des principaux écueils est le soi-disant "droit acquis" des propriétaires d’immeubles. Notons cependant que le nouveau règlement pour une métropole mixte s’appliquera aux projets de plein droit et non aux seuls projets dérogatoires. Il entre donc en contradiction avec le droit acquis des promoteurs d’utiliser leurs biens comme ils l’entendent. Par conséquent, le droit acquis ne semble pas être si sacré que cela. La Ville a le pouvoir de le contourner pour améliorer la qualité de vie des Montréalais·es. Elle devrait l'utiliser pour lutter contre la discrimination des personnes handicapées.

Certaines personnes immigrantes sont victimes de fausses accusations et de stéréotypes car elles sont issues d'autres cultures que la notre. On dit par exemple attention aux latinos ils vont voler, attention aux musulmanes voilées elles sont pro charia ou attention aux noires elles sont paresseuses. Ces idées préconcues vont exclure ces gens-la de certains emplois et contribuer a accentuer leur marginalisation sociale ce qui nuit a leur intégration et va créer un climat qui recele davantage de la ghettoisation et inclusion sociale que de la société ouverte que nous leur promettons. On va donner les emplois que personne ne veut aux immigrants et on va aussi surtout faire croire quils volent les emplois des blancs! Il faut que ce racisme cesse et que chacun puisse trouver sa place quil mérite. Et aussi de donner l'opportunité aux immigrants de pouvoir se sentir accueilli et chez soi ici. Aussi, des immigrants viennent ici avec les diplomes de leurs pays et ils ne sont malheureusement pas reconnus au Canada. Suite a cela, ils sont obligés d'accepter de travailler dans des emplois qui ne répondent pas a leur cursus scolaire, sinon encore pire, on dit que les immigrants viennent immigrer ici pour etre sur l'aide sociale ce qui est completement faux, puisque pour eux le fait de se retrouver dans cette situation précaire les plonge dans la dépression, car cela représente pour eux un échec du point de vue d'intégration dans ce pays.